On ne choisit pas ses parents, on ne choisit
pas sa famille. Poisons, manigances et
complots, c’est dans cette atmosphère
qu’évolue Lucrèce Borgia, descendante
d’une famille aux mains couvertes de sang.
Derrière ce masque inhumain, Lucrèce cache
un profond secret : elle a un fils, Gennaro,
qu’elle aime plus que tout, fruit d’un amour
incestueux avec son frère. Une intrigue où
fusent les répliques pétillantes d’esprit et
dont le dénouement prend la forme d’un
festin où flirtent le rire et la mort.
Lucrèce Borgia est née à Rome en 1480.
Fille naturelle du Pape Alexandre Vi, qui
vraisemblablement l’abusa ; sœur de César
Borgia, et dont il semble qu’elle ait eu un
enfant, mariée pour la première fois à treize
ans, la vraie Lucrèce Borgia n’était pas
à proprement parler l’exemple de cette «
difformité morale la plus hideuse, la plus
repoussante, la plus complète » dont parle
Hugo. Elle était avant tout un instrument
politique, une monnaie d’échange.
Une fresque Historique puissante et drôle - Adaptation du Roman de Victor Hugo par les gens de bonne compagnie